: Undefined variable $class in /homepages/0/d570158222/htdocs/festivaldulivredemarrakech.com/wp-content/themes/marrakech/header.php on line 15 La Bouteille au cafard (Virgule) Dans ce nouveau roman, Mohamed Nedali dépeint le Maroc rural, le Maroc qui semble oublié du reste du monde. On y rencontre H’mad, l’épicier du village, paresseux et fatigué de la vie. Son existence terne et morose aurait pu se poursuivre comme elle a commencé, dans l’indifférence, mais il va lui arriver quelque chose. Une bouteille d’huile de tournesol livrée par son fournisseur, dans laquelle il trouve… un cafard. Cette découverte va marquer le point de départ de son épopée entre gourmandise, cupidité et naïveté. Le roman devient fable, et de son écriture aiguisée comme la lame d’un couteau, l’écrivain livre une morale sans appel : l’avidité des hommes ne connaît pas de limites. Marrakech noir présenté par Yassin Adnan 15 nouvelles noires, inédites en français, qui emmènent le lecteur hors des quartiers touristiques et dessinent un portrait La captivante Marrakech, surnommée La joyeuse par les Marocains, attire les touristes du monde entier. Avec des textes de : Langues d’origine : arabe (Maroc), français, néerlandais. Evelyne ou le Djihad ? (L’Aube) « L’avenir s’assombrit devant moi : un tunnel noir, tendu d’embûches. » Le Jardin des pleurs (L’Aube) Jeunes mariés, Driss et Souad savourent les plaisirs du bonheur conjugal. Mais leur vie bascule suite à l’agression de la jeune femme par un commissaire de police ivre, dans l’hôtel où elle travaille. Le couple porte plainte. Il se heurte dès lors à la réalité brutale d’un système judiciaire archaïque. Le Jardin des pleurs est un récit inspiré d’une histoire vraie – celle d’un procès dont l’échéance sera mortelle – que Mohamed Nedali a décidé de nous narrer sur le ton de la causticité, faisant ainsi le choix de rire d’une réalité terrifiante plutôt que d’en pleurer… Dans une langue à la fois incisive et tendre, l’auteur nous raconte une société marocaine en pleine évolution, mais prisonnière de systèmes si profondément ancrés qu’elle peine à s’en affranchir. Mohamed Nedali est écrivain marocain d’expression française, né en 1962 à Tahennaoute, village situé au pied du Haut-Atlas, à trente km au sud de Marrakech. Il est l’auteur de plusieurs romans édités au Maroc (d’abord chez Le Fennec puis chez Virgule Editions) et en France (Editions de l’Aube). Mohamed Nedali puise ses sujets essentiellement chez les petites gens de l’arrière-pays. Son écriture se distingue par une langue incisive, truculente et poétique. Parmi ses romans, Morceaux de choix publié en 2003 (Prix Grand Atlas 2005, Prix des lycéens 2005, Prix International de la Diversité, Espagne 2009), Grâce à Jean de La Fontaine (2004), Triste jeunesse (2011. Prix La Mamounia en 2012), Evelyne ou le djihad (2016)… Son dernier roman, La bouteille au cafard, a été publié en 2018.
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Mohamed Nedali
Mohamed Nedali se révèle un moraliste à l’instar des plus grands : le lecteur savoure.
méconnu de Marrakech, pour une « immersion choc dans l’univers sombre de la ville ocre ».
Marrakech est ainsi la première ville d’Afrique du Nord à entrer dans la collection « Noir » (créée par Akashic Books, New York)
qui réunit sur le mode du « noir » une ville et des auteurs locaux.
« Viennent à elle ceux qui courent après le bonheur et les plaisirs nocturnes. Ses nuits sont flamboyantes et ses journées radieuses. »
Ses visiteurs parcourent avec enchantement les ruelles animées de son ancienne médina et se laissent envoûter par l’animation pittoresque
de sa célèbre place Jemaa el-Fna.
Les nouvelles rassemblées dans ce recueil dessinent cependant de la ville ocre, en en montrant ses facettes obscures,
un portrait complémentaire, et emmènent le lecteur hors des sentiers battus pour lui faire découvrir une autre Marrakech.
Les récits fictionnels des auteurs ici réunis par Yassin Adnan donnent ainsi au « noir », le genre littéraire qui pointe les
penchants les plus sombres de la nature humaine, certes son univers angoissant, pessimiste, choquant, critique, mais leur
plongée au plus profond de la ville n’est pas dénuée d’une certaine mélancolie quasi amoureuse pour la cité, qui fait de leurs « noires »
histoires des contes urbains savoureux, teintés d’une couleur crépusculaire tout à fait singulière, la leur.
Halima Zine El Abidine, Mohamed Achaari, Taha Adnan, Yassin Adnan, Lahcen Bakour, Abdelkader Benali,
Mahi Binebine, Allal Bourqia, Hanane Derkaoui, Fouad Laroui, Fatiha Morchid, Karima Nadir,
Mohamed Nedali, My Seddik Rabbaj, Mohamed Zouhair.
Traduction de l’arabe : Catherine Charruau, Mohamed Hmoudane, France Meyer.
Traduction du néerlandais : Daniel Cunin.
Iydar est un lycéen marocain comme il y en a tant. Hélas, il est un jour arrêté par les gendarmes pour « flagrant délit de fornication et atteinte à la pudeur publique ». Il était effectivement en train d’embrasser la belle Latifa sous l’ombre d’un amandier, et sa main se faisait certes quelque peu baladeuse…